BROUDEUR Gérard, Paul

Fils de Maurice Broudeur, receveur des postes à Djelfa (à 200 kms d’Alger), franc-maçon, et de Cécile Bueno, fille d’immigrés espagnols, catholiques pratiquants, Gérard Broudeur était le dernier d’une fratrie de trois enfants, dont l’aîné, Pierre Broudeur devint médecin et militant communiste à Lyon.

Après avoir été élève du lycée Ben Aknoun à Alger, puis étudiant à partir de 1950 à Toulouse (Haute-Garonne), pour devenir ingénieur, Gérard Broudeur entra, encouragé par son frère, dans l’entreprise, les Câbles de Lyon, en 1955. Il se maria à Lyon, le 1er juin 1957, avec Paulette Bulliat, née le 19 janvier 1938 à Limas (Rhône), aide-soignante. Elle avait été adoptée par des viticulteurs du Beaujolais, et était engagée dans le syndicalisme et les organisations communistes. Ils eurent trois enfants : deux garçons et une fille. Ils se séparèrent de corps en 1988.

Gérard Broudeur enseigna comme professeur dans les collèges d’enseignement technique de Marignane (Bouches-du Rhône), de 1964 à 1971, puis de Bourg-en-Bresse (Ain). Militant syndicaliste, il devint trésorier de la section départementale (Ain) du Syndicat national de l’enseignement technique professionnel-CGT. Membre du Parti communiste depuis 1959, trésorier de la section communiste de Bourg, il devint membre de la commission fédérale de contrôle financier en 1962. Il ne fut pas réélu à la conférence fédérale de 1966, car non candidat.
En effet, il fut muté au CET de Saint-Martin d’Hères (Isère), ville où il militait dans des organisations syndicales et politiques locales et départementales.