Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 2 juillet 1888 à Paris, victime civile des combats de la Libération morte le 20 août 1944 à Paris (Xe arr.) ; scieur ; victime civile.
Alexandre Pradier était le fils d’Ernest Adolphe Pradier, employé de commerce et de Marie Schiltz, son épouse, brodeuse. Il était célibataire et domicilié 27 avenue de Laumière, à Paris (XIXe arr.) et exerçait le métier de scieur de bois et fer.
Il fut incorporé au 147e régiment d’infanterie à compter du 1er octobre 1909 et envoyé en congé le 27 septembre 1911. Il fut rappelé à l’activité le 2 août 1914 au 147e RI puis passa successivement au 348e RI le 22 juin 1916, au 245e le 31 août 1916, au 320e le 14 octobre 1917, au 58e bataillon de chasseurs le 10 février 1918 et fut envoyé en congé illimité le 9 octobre 1919. Il avait été blessé le 28 juin 1916 à Verdun.
Il se retira à Paris et changea plusieurs fois de domicile. En dernier lieu, il était domicilié 14 passage de l’Épargne, à Paris (XIXe arr.) et selon l’acte de décès, il exerçait le métier de manœuvre.
Il fut sans doute blessé lors des combats de la Libération de Paris et décéda le 20 août 1944 à quatre heures des suites de ses blessures à l’hôpital Fernand-Widal, 200 rue du faubourg-Saint-Denis, à Paris (Xe arr.).
Son nom ne semble pas figurer sur une plaque et les actes de naissance et décès ne portent pas la mention "Mort pour la France". Il n’a pas de dossier à son nom dans la base de Mémoire des Hommes.
Il est cité sur la notice Maitron de Raymond Caudrilliers.
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Archives de Paris, RMM, 1909, 1er bureau, mat. 2395.— https://maitron.fr/spip.php?article179664 .— État civil (acte de naissance n° 3045 et de décès n° 2131).