Par Dominique Petit
Né le 9 février 1862 à Fressenneville (Somme) ; mécanicien ; anarchiste à Feuquières-Fressenville et Paris.
En décembre 1887, Alfred Widcoq était membre, avec son frère Fulgance, du Cercle révolutionnaire de Feuquières-Fressenville.
Le 27 avril 1892, il figurait sur une liste d’anarchistes établie par la 2e brigade de recherches de la Préfecture de police, il habitait 22 rue Duret. A partir du 30 avril 1893, son adresse était au 95 rue des Ternes.
Aux élections législatives du 20 août 1893, il se présentait dans la 1ère circonscription d’Abbeville (Somme) comme candidat abstentionniste, tout en demeurant à Paris.
Alfred Widcoq figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 26 décembre 1893.
La préfecture avait ordonné le 10 mars 1894, treize perquisitions. Les commissaires de police n’avaient pu mettre la main que sur six anarchistes. Ceux-ci avaient été conduits au Dépôt, parmi eux se trouvait Alfred Widcoq.
Une notice individuelle était transmise aux autorités judiciaires le 2 avril 1894. Il était remis en liberté le 7 avril 1894.
Son nom se trouvait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 31 décembre 1894, il habitait 55 rue des Arts à Levallois (Hauts-de-Seine).
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°3.690.
En 1921, il était camelot à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine)
Par Dominique Petit
SOURCES :
Archives de la Préfecture de police Ba 310, 1500 — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine — Le Cri du peuple 17 décembre 1887 — Le Figaro 8 août 1893 — Journal des débats 10 mars 1894 — L’Opinion française 8 avril 1894 — Archives départementales de la Somme. État civil — Archives départementales des Hauts-de-Seine. Recensement 1921.