Par Dominique Tantin
Né le 24 janvier 1916 à Montreuil-sous-Bois (Seine, Seine-Saint-Denis), mort en action le 20 juin 1944 à Barbaste (Lot-et-Garonne) ; résistant de l’Armée secrète (AS).
Pierre Verdier était le fils de Eugène Lodoïs, alors âgé de 29 ans, droguiste, et de son épouse Andrée Émilie née Prévost, âgée de 21 ans, domiciliés 44 bis rue de Vincennes à Montreuil-sous-Bois. Le 22 juin 1940, à Agen (Lot-et-Garonne), Pierre Verdier épousa Anne-Marie Labalue [?].
Il rejoignit les maquisards du Lot-et-Garonne au sein du Bataillon AS néracais (du nom de la ville de Nérac, sous-préfecture du Lot-et-Garonne) commandé par Gabriel Lapeyrusse, alias Colonel Gabriel (1907-1966), du mouvement Combat.
Il périt le 20 juin 1944 avec son compagnon Jules Hamel, abattu d’une rafale de mitrailleuse, en défendant un barrage forcé par une colonne allemande de la 2e SS Panzerdivision Das Reich à Lausseignan, à la sortie de la commune de Barbaste sur la route de Casteljaloux.
Les noms des deux maquisards sont inscrits sur une stèle érigée sur le lieu du combat, ainsi que sur le monument aux Morts de Lausseignan.
Il ne semble pas répertorié sur Mémoire des Hommes.
Notice provisoire.
Par Dominique Tantin
SOURCES : François Frimaudeau, L’accrochage de Barbaste-Lausseignan, in La Résistance en Lot-et-Garonne, CD-Rom AERI, 2011. — Guy Penaud, La Das Reich, 2e SS Panzerdivision Das Reich, Périgueux, La Lauze, 2005, p. 447. — MémorialGenWeb. — Geneanet. — Arch. Dép. de Seine-Saint-Denis (acte de naissance).