Par Dominique Tantin
Né le 17 juin 1921 à Barbaste (Lot-et-Garonne), exécuté sommairement le 28 mai 1944 à Durance ou à Pompiey (Lot-et-Garonne) ; résistant de l’Organisation Civile et Militaire (OCM).
Cette notice est en grande partie rédigée au conditionnel en raison de la faiblesse des sources accessibles et de leurs contradictions.
Selon le recensement de 1926 dans la commune de Barbade, Georges Dauba était le fils de Gabriel, cultivateur, né en 1877 à Barbaste, et de son épouse Berthe, cultivatrice, née en 1886 à Pompiey (Lot-et-Garonne). Ils avaient alors quatre enfants, tous nés à Pompiey, Noé (1907), Gabrielle (1911), Georges et Camélia (1923).
Georges Dauba aurait rejoint la Résistance au sein de l’OCM, et il fut abattu le 28 mai 1944 par les Allemands, « tué par la Gestapo » selon les termes d’une plaque apposée à Barbaste- Lausseignan sur le monument aux Morts à la mémoire de trois résistants. Fut-il exécuté dans la commune de Durance (MémorialGenWeb) ou dans celle de Pompiey (Mémoire des Hommes) ?
Au SHD, il y a deux dossiers correspondant à cette identité, un de résistant l’homologuant FFI, et un autre de victime civile…
Il faudra donc attendre le dépouillement des archives pour connaître avec exactitude le parcours et la fin tragique de Georges Dauba.
Georges Dauba a son nom inscrit sur trois monuments, à Barbaste- Lausseignan, sur le monument aux Morts de Durance et enfin sur le Mémorial 1939-1945 de Houeillès (Lot-et-Garonne).
Notice provisoire.
Par Dominique Tantin
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 330751 (victime civile) et Vincennes GR 16 P 158888 (résistant). — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Geneanet.