ASTRUC Jean, Etienne, Pascal

Par Michel Germain

Né le 31 mars 1923 à Menton (Alpes-Maritimes), mort en action le 1er mars 1944 à Fillinges (Haute-Savoie) ; résistant, maquisard de Haute-Savoie.

Fils de François Astruc (décédé avant 1944) et de Catherine Pierre Nicolette Pastorino son épouse, Jean Astruc quitta la côte méditerranéenne après la loi du 16 février 1943 instituant le Service du travail obligatoire STO. Il rejoignit la Haute-Savoie et s’installa à Fillinges avec deux autres réfractaires, André Contassot et René Piccot.
Le 1er mars 1944, sept douaniers allemands du poste d’Annemasse de retour d’une opération de ravitaillement à Taninges tombèrent, vers 18 heures, dans une embuscade montée par des maquisards du secteur au lieu-dit « Bellegarde », à Pont de Fillinges. Certains de ces maquisards étaient habillés avec des éléments de chasseurs alpins, précisa l’officier allemand Clarck (journal Le Petit Dauphinois) qui ajouta que trois « terroristes » avaient été tués. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1448).
En effet, ce 1er mars 1944 furent tués Jean Astruc, André Contassot et René Piccot.
Ces trois jeunes figurent sur le monument aux morts de Fillinges.

Il fut reconnu « Mort pour la France » le 1er août 1946 et homologué soldat aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article252556, notice ASTRUC Jean, Etienne, Pascal par Michel Germain, version mise en ligne le 27 novembre 2022, dernière modification le 27 novembre 2022.

Par Michel Germain

SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 9754 (nc) et Vincennes, GR 16P 20047 (nc). — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. —

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable