ALQUIER Gérard, Robert, Paul

Par Guy Herbreteau

Né le 27 juillet 1955 à Toulouse (Haute-Garonne) ; cheminot, surveillant des installations électriques ; syndicaliste CGT, délégué du personnel de l’exécution (1988-1992) puis de l’encadrement (1992-2009) à Toulouse Centre, secrétaire du comité technique régional SES du secteur CGT de Midi-Pyrénées.

Gérard Alquier
Gérard Alquier

Gérard Alquier était le fils de Pierre Alquier, ajusteur dans l’industrie aéronautique à Toulouse (Haute-Garonne) qui travailla chez Aérospatiale, et de Lucienne Sercomanens, mère au foyer. Son grand-père paternel, Paul Alquier, était cheminot à l’Exploitation. Il fut responsable de la consigne à la gare Matabiau de Toulouse (Haute-Garonne).

Gérard Alquier effectua sa scolarité primaire à Balma (Haute-Garonne). Titulaire du CEP, il obtint ensuite le BEPC au collège d’enseignement secondaire Jolimont de Toulouse (Haute-Garonne). Il poursuivit ensuite ses études au lycée technique Déodat de Séverac à Toulouse où il obtint un BEP d’électronique en 1973. Au terme de ses études, il fut embauché comme câbleur électronique par l’entreprise Synelec à Toulouse (Haute-Garonne). Il y demeura jusqu’en 1974, année de son départ pour le service militaire. Celui-ci s’effectua au sein de la base aéronavale de Lorient (Morbihan). Au retour de son service national, Gérard alterna entre périodes de chômage et « petits boulots » jusqu’à son entrée à la SNCF.

En juin 1976, Gérard Alquier fut embauché comme surveillant des installations électriques stagiaire (SUIEST) à l’établissement d’équipement et d’entretien de Toulouse Centre. En 1978, il fut admis comme surveillant des installations électriques (SUIE) puis, en 1989, toujours à Toulouse Centre, il devint surveillant technique des installations électriques (SUTIE). En 1992, il accéda au grade de chef surveillant (CSUIE). Il y demeura jusqu’en 2009, année de son départ en retraite.

En 1980, Gérard Alquier adhéra au syndicat CGT des cheminots de Toulouse (Haute-Garonne). L’influence de la CGT dans son service était réelle. Ce fut au contact des militants du service électrique du poste d’aiguillage numéro 4, à proximité duquel était placé le local son équipe, qu’il prit conscience de l’importance du combat collectif. Les années précédant sont adhésion avaient été riches en luttes, actions générales et catégorielles conduites par la CGT, auxquelles Gérard avait participé sans être adhérent. Au moment de son adhésion, il possédait déjà de solides convictions, une connaissance certaine de l’organisation et, ainsi, il ne manqua pas de participer rapidement aux débats lors des assemblés générales organisées par son syndicat. De même, il s’investit rapidement dans la vie de la section technique du SES. Avec son camarade Jacques Fabre, il apporta son concours à l’élaboration du cahier revendicatif des métiers du service électrique et mobilisa les cheminots pour l’aboutissement des revendications. Ce fut donc tout naturellement que les camarades, de la section technique et du syndicat, le sollicitèrent pour être candidat sur les listes de délégué du personnel. À ce titre, il fut élu délégué du collège de l’exécution de 1988 à 1992, puis de celui du personnel de Maîtrise (2ème collège) de 1992 à 2009, à chaque fois au sein de l’établissement de Toulouse Centre.
Par la suite, son engagement syndical le conduisit à accepter la responsabilité de secrétaire du comité technique régional SES du secteur CGT de Midi-Pyrénées. À cette responsabilité, il côtoya de nombreux camarades, du SE et d’autres services, sur l’ensemble de la région SNCF. Durant son mandat, il fut de ceux qui firent vivre l’organisation CGT par la mobilisation des cheminots, l’organisation des luttes et la pertinence de ses interventions. Comme secrétaire du CTS il participa aux réunions du Collectif National Fédéral. Venu le temps de la retraite, Gérard poursuit son engagement syndical, il fut adhérent de la section CGT des cheminots retraités de Toulouse (Haute-Garonne).
Au cours de son parcours syndical, Gérard suivit un stage de formation syndicale de 1er niveau, en 1990, à Toulouse (Haute-Garonne).

Gérard Alquier était reconnu pour sa modestie, ses qualités humaines, son sérieux et sa gentillesse. Il se décrivit toujours comme un « petit » militant de la CGT. En 2022, lors d’un entretien avec Guy Herbreteau, il confia : « je considère mon parcours militant comme une expérience très enrichissante qui a demandé de l’investissement et a généré pour ma part beaucoup de stress, surtout au début de mon mandat. J’ai connu des camarades formidables dans tous les corps de métier de la SNCF et cela restera gravé dans ma mémoire. Je suis fier d’avoir été un petit maillon de la chaîne dans cette entreprise historique et d’avoir traversé de grandes luttes du bon côté de la barrière ». Ce fut là, pour lui, l’essentiel.

En parallèle de son engagement syndical, Gérard s’investit également dans l’action associative. Adhérent de l’ONCF depuis les années 1980, il s’occupa aussi de la Maison de la jeunesse et de la culture de Balma (Haute-Garonne) et de l’école de musique de l’Union (Haute-Garonne).

Remarié avec Annie Fos, cheminote, informaticienne à la direction régionale SNCF de Toulouse (Haute-Garonne), Gérard était père deux enfants. Un fils né d’un premier mariage et une fille née de sa seconde union.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article252603, notice ALQUIER Gérard, Robert, Paul par Guy Herbreteau, version mise en ligne le 15 mai 2023, dernière modification le 15 mai 2023.

Par Guy Herbreteau

Gérard Alquier
Gérard Alquier

SOURCE : Renseignements fournis par l’intéressé, mai 2022.

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