Par Michel Thébault
Né le 9 avril 1833 à Fleurat (Creuse) ; maçon de la Creuse ; communard.
Pierre Olivier était le fils de Valléri (orthographe de l’acte de naissance) Olivier, sacristain âgé de 42 ans, et de Marie Lépine, âgée de 40 ans, domiciliés au village des Plats, commune de Fleurat. Il devint maçon, migrant saisonnier partant travailler sur les chantiers parisiens. Au printemps 1871, âgé de 38 ans, il se trouvait à Paris, exerçant le métier de maître maçon, résidant pour la saison des chantiers au 15, passage de Grenelle dans le quartier du Gros-Caillou (VIIe arr.).
Il fut arrêté après la fin de la Commune de Paris le 26 juin 1871 (les migrants limousins furent particulièrement victimes de la répression, recherchés et arrêtés) et envoyé en détention dans le secteur de Rochefort (Charente-Maritime) dans l’attente d’être jugé. Il fut interné dans le fort de l’île d’Aix. Jugé par le conseil de guerre n° 11 siégeant à Rambouillet, il obtint son acquittement le 23 décembre 1871 ce qui entraîna sa libération après 6 mois d’emprisonnement.
Par Michel Thébault
SOURCES : Arch. Dép. Creuse (état civil). — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880), base des communards, site internet. — Stéphane Trayaud, Oubliés de l’Histoire, les Limousins de la Commune de Paris, Mon Petit Éditeur, 2012.