MATZ Roger

Le père de Roger Matz travaillait dans les travaux publics, sa mère était femme au foyer. La famille vécut en Ile-de-France. Roger effectua ses études primaires et secondaires à Paris où il obtint son BEPC. En 1950, il intégra le centre d’apprentissage SNCF de La Folie à Nanterre (Seine, Hauts-de-Seine) où il se spécialisa dans les systèmes électriques et signalisations (SES).

Au terme de ses trois années d’apprentissage, il fut affecté au bureau de dessin de Paris Saint-Lazare puis, plus tard, dans une équipe de travaux de l’arrondissement de Nantes (Loire-Atlantique), plus précisément du côté d’Angers (Maine-et-Loire). Après l’intermède du service national, qu’il effectua d’avril 1956 à avril 1957, d’abord à Metz (Moselle) puis en Algérie, il revint travailler à la SNCF. En 1957, il accéda au grade de surveillant des installations électriques sur l’arrondissement de Nantes. En mars 1960, il fut muté à Paris Montparnasse. L’année suivante, il réussit l’examen de contrôleur du SES et fut nommé à Caen (Calvados) en septembre 1962. En Normandie, il accéda ensuite aux fonctions de contrôleur puis de contrôleur principal, grade auquel il termina sa carrière en 1990.

En 1955, dès son entrée dans la vie active, Roger Matz se syndiqua à la CGT. Son adhésion se fit fans une équipe de travail où la quasi-totalité des cheminots étaient syndiqués à la CGT. Roger fut notamment marqué par un militant du nom de Roger Autret. Après son arrivée à Caen, en 1962, il milita au sein du service SES. Il devint receveur du syndicat CGT des cheminots de Caen. Dans son travail, il côtoya Henri Neveu et Henri Barthélémy, tous deux dirigeants du syndicat et anciens Résistants. Roger Matz siégea au comité technique SES du secteur CGT de Caen jusqu’à sa disparition fin 1972. Il fut également élu délégué au comité mixte d’établissement, il existait alors un seul comité mixte pour l’ensemble de l’arrondissement Voies et Bâtiment de Caen. Il siégea également au comité de travail.

Devenu agent de maitrise, Roger prit part à l’activité du syndicat de l’Union fédérale des cadres et maitrise (UFCM-CGT) de Caen dont il intégra le bureau aux côtés de Jean Le Gac, Roger Picot, Émilien Auger puis Guy Henrio, Guy Franck, Jean-Pierre Frontin. Il assura de nombreuses années la tenue du fichier des adhérents du syndicat UFCM-CGT. À cette période, il participa également à la vie du syndicat CGT de l’exécution.

Roger ne s’engagea pas politiquement ce qui ne l’empêcha pas de prendre part au combat pour la Paix en Algérie et pour l’avènement d’un gouvernement de Gauche.
Retraité en septembre 1990, il intégra la section des retraités du syndicat CGT des cheminots de Caen mais, il siégea au bureau de la section.
Roger était également adhérent de l’ONCF.

Marié en mai 1967 avec Marie Antoinette Fasso, le couple eut deux enfants