Par Adrian Thomas
Roux (aujourd’hui commune de Charleroi, pr. Hainaut, arr. Charleroi), 13 mars 1899 – Jumet (aujourd’hui commune de Charleroi), 28 janvier 1978. Ouvrier mineur, verrier, syndicaliste, jeune garde socialiste, cofondateur du Parti communiste de Belgique, dirigeant de la Fédération carolorégienne du PCB, membre du Bureau politique, résistant, député, sénateur, conseiller communal et bourgmestre de Roux (aujourd’hui commune de Charleroi), maoïste, frère de Georges Glineur.
Le père d’Henri Glineur, Henri-Joseph-Ghislain (1877-1913), travaille très tôt à la mine et adhère au Parti ouvrier belge (POB). Analphabète, autodidacte, élève libre en cours du soir à l’école industrielle et syndicaliste, son exemple inspirera ses enfants lesquels naissent de son union avec Alida Duhand, une hiercheuse, ménagère après son mariage, dont Henri est l’aîné : Camille-Henri (1901), Jules-Léopold (1903), Georges (1911) et Lucia (1913). Camille semble être mort jeune. Jules et surtout Georges seront militants communistes, mais pas la cadette. Mis sur liste noire patronale, le père est forcé d’expatrier sa famille dans le bassin minier du Nord de la France, dans le Douaisis, d’abord à Ostricourt puis à Waziers. Henri Glineur obtient son certificat d’études primaires non loin de là, à Pont-à-Marcq. Achevant sa courte scolarité, sa carrière de mineur commence alors à treize ans en surface dans un charbonnage de Waziers, puis à Blanc-Misseron (la Goblette). De retour en Belgique, à Hornu (aujourd’hui commune de Boussu, pr. Hainaut, arr. Mons), la famille Glineur est privée du père qui meurt subitement d’un érysipèle foudroyant. Sa charge repose alors sur le seul jeune Henri qui multiplie les petits boulots précaires. Il est hiercheur puis mineur de fond à Jumet et suit des cours à l’école industrielle durant la Première Guerre mondiale. Après son service militaire en 1921, il rejoint en 1922 les Glaceries de Charleroi à Roux puis les Verreries mécaniques de Roux qui viennent d’être créées (1923-1928).
Henri Glineur épouse en 1924 Céline Verbestel issue, comme lui, d’une famille de cinq enfants avec un père mineur et une mère ménagère (ex-hiercheuse). Elle le suivra dans son engagement, y compris au sein de la Résistance. Ils auront une fille qui aura un fils, Philippe Persyn.
Dans le même temps, Henri Glineur s’essaye au syndicalisme comme délégué aux charbonnages d’Amercœur de 1919 à 1922. Il rejoint dès 1919 à Jumet une section de la Jeune Garde socialiste (JGS), le mouvement de jeunesse radical et relativement autonome du POB. Ébloui par la Révolution russe d’octobre 1917, Glineur convainc ses camarades de demander à la direction nationale des JGS de s’affilier à l’Internationale communiste de la Jeunesse. La motion est refusée et la section dissoute. Exclu des JGS, le mineur se tourne au printemps 1920 vers le petit groupe bolchévisant de War Van Overstraeten*. Avec deux amis qui ne militeront pas longtemps, il fonde en mai 1920 la première cellule communiste du Pays Noir. Il forme une Jeunesse ouvrière et syndicale, groupant 175 membres (selon lui), surtout composée de mineurs de Roux-Aiselies affiliés aux Chevaliers du travail. Ceux-ci ne disposent plus que de quelques sections au cœur du bassin industriel, opposées au syndicalisme à base multiple prôné par le POB, jalouses de leur autonomie et très combatives. La petite ligue éphémère de Glineur se rallie à l’Internationale communiste de la Jeunesse à la fin de 1920 puis au Parti communiste de Belgique (PCB) en septembre 1921. Glineur est responsable des jeunes communistes de Charleroi.
Cofondateur du PCB à Charleroi, membre du comité national des jeunes communistes, Henri Glineur est vite repéré par la police. Arrêté parmi 54 cadres communistes le 8 mars 1923 pour « complot contre la sécurité de l’État », le militant est détenu cinq mois et demi à la prison de Forest à Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale). Lors de ce procès spectaculaire, il lui est spécifiquement reproché d’avoir rédigé des notes personnelles antimilitaristes. L’acquittement des inculpés est général. Glineur en retire une certaine notoriété. Il participe à la création locale du syndicat autonome des ouvriers à machines des verreries mécaniques créées en 1924. Vice-président de cette section, le communiste assure la rédaction de son bimensuel, La Défense. Élu au conseil communal de Roux dès 1926, le verrier devient délégué syndical aux usines Glaver
L’engagement communiste d’Henri Glineur est par ailleurs ébranlé en 1928 par la scission trotskiste du PCB. La fédération de Charleroi est vidée de ses membres, réduite à une quarantaine de militants (une quinzaine de Belges et une vingtaine d’étrangers), mais il reste fidèle à la ligne de Moscou. Sa carrière militante s’accélère. Il accède rapidement par après au secrétariat du PCB de Charleroi puis au Comité central et enfin au Bureau politique. Glineur joue ensuite un rôle important au Comité fédéral de la Centrale révolutionnaire des mineurs (CRM), un syndicat communiste créée en 1930 par le PCB, et siège au conseil d’administration de la société coopérative La Fraternelle en 1932. Le permanent syndical est toutefois si mal payé, qu’il ouvre à la mi-1930 un commerce de bières. Ses efforts permettent toutefois à la fédération carolorégienne du PCB de retrouver 200 à 250 membres fin 1931, malgré un nouveau séjour de quatre mois en prison pour rébellion à la suite du 1er mai à Jumet.
L’année 1932 fait date dans le parcours d’Henri Glineur. Les bassins houillers du Hainaut sont agités durant l’été par une grande grève de mineurs dont un certain nombre se tourne vers le PCB en raison de sa forte implication auprès des grévistes. Glineur est arrêté en juillet, au début de la grève, à nouveau pour complot contre la sécurité de l’État et rébellion en bande, suite à la mort du mineur Louis Tayenne* lors d’une manifestation dispersée par les gendarmes. Relaxé, Glineur est toutefois incarcéré pour « outrage à la famille royale ». Lors d’une visite du couple royal, Albert Ier et Elisabeth, aux rescapés d’une catastrophe minière survenue aux Bas-longs Prés, le siège n°19 des charbonnages de Monceau-Fontaine, à Marchienne-au-Pont qui a fait 16 morts le 7 février 1932, il écrit dans Le Drapeau rouge du 16 février que le roi était venu « renifler sur place la chair brûlée des blessés et des mourants ». La cour d’assises du Brabant le condamne à un an de prison et 2 800 francs d’amende, malgré la défense de l’avocat du Secours rouge international, Robert Lejour.
En vertu de sa figure de prolétaire combatif prisonnier politique, Henri Glineur est présenté comme tête de liste aux élections législatives de novembre 1932. Élu grâce aux importants progrès électoraux du PCB dans les cantons miniers, le nouveau député de l’arrondissement de Charleroi est ainsi libéré de sa réclusion. Il sera réélu en 1936 et 1939. Il assume à la Chambre des représentants la fonction de secrétaire du groupe communiste et travaille durement pour s’y adapter. Il se concentre sur les questions de législation sociale, d’instruction publique et de santé. Il multiplie les propositions de loi, à commencer par l’amnistie envers les infractions politiques commises lors de la grève de 1932. Il demande aussi pour les mineurs le relèvement des retraites, fil rouge de nombreuses interventions parlementaires à la Chambre puis au Sénat jusqu’en 1954. Il appuie également la lutte anti-sectaire et la ligne de front populaire (1935-1938) au sein de son parti. Glineur indiquera par après, dans une autobiographie interne de 1955 adressée au Bureau politique, avoir été enclin à suivre plutôt docilement sa direction, sans intervenir nécessairement dans les grands débats du PCB.
De même, Henri Glineur assume en 1939 le pacte de non-agression germano-soviétique et la diffusion de la presse communiste durant la « drôle de guerre ». Il échappe de peu à l’arrestation le 10 mai 1940 par les autorités belges et adopte une semi-clandestinité. Le cadre communiste reconstitue dès juillet sa fédération carolorégienne avec prudence, lançant progressivement dans les usines des comités de lutte syndicale (CLS) comme substituts des syndicats traditionnels désormais fondus dans une entité collaboratrice ou interdits. Il édite illégalement L’Étincelle, journal régional du PCB à Charleroi, dès octobre 1940 et met en action 900 militants jusqu’à l’invasion de l’Union soviétique par les nazis en juin 1941. Le 22 juin 1941, la Gestapo se présente à son domicile pour l’arrêter. Il plonge alors totalement dans la clandestinité, échappant de justesse à la Gestapo. Trop connu au Pays Noir, le résistant quitte la région, remplacé par Sam Herssens, pour diriger jusqu’en janvier 1942 la fédération liégeoise du PCB, avant de piloter celles du Borinage de janvier à mars 1942 et de Huy-Waremme d’avril à août 1942.
Dénoncé par un ancien camarade (François Hublet) et arrêté à Namur (pr. et arr. Namur) le 8 août, le militant est d’abord incarcéré deux mois à Charleroi puis vingt mois à Breendonk (commune de Willebroek, pr. Anvers-Antwerpen, arr. Malines-Mechelen). Son camarade Jacques Grippa* indique dans ses mémoires que Glineur a été aussi indigné que lui en apprenant l’attitude pusillanime de quatre membres du Bureau politique, tous écroués dans ce camp de concentration, envers la Gestapo, contribuant à leur ressaisissement.
Henri Glineur est transféré en mai 1944 à Buchenwald près de Weimar (Thuringe, Allemagne) où il reste onze mois. Dans le camp, il se met très vite en relation, au nom de ses camarades belges, avec des communistes d’autres pays (notamment allemands) qui forment le comité international clandestin. Ce réseau secret se charge de l’entraide entre prisonniers politiques et prépare dès juillet une insurrection armée. Cette auto-libération intervient le 11 avril 1945, peu avant l’arrivée de l’armée américaine. Glineur l’accueille avec un drapeau belge, confectionné durant sa détention avec des tissus volés.
Rapatrié le 19 avril, Glineur est élu le 19 août suivant président de l’amicale des prisonniers politiques belges de Buchenwald, fonction honorifique qu’il occupera à la quasi-unanimité jusqu’à sa mort. Il appartient aussi à la présidence exécutive du comité international de Buchenwald et reçoit une série de décorations civiles et militaires.
Henri Glineur est alors au sommet de sa carrière. Membre du Bureau politique et du Secrétariat du PCB de 1945 à 1948 puis président de sa Commission de contrôle politique des cadres de 1948 à 1953, le député retrouve brièvement la Chambre, où il est accueilli en héros le 24 avril 1945 lors d’une séance d’hommage. Il y initie par exemple la création des comités d’entreprise par proposition de loi le 17 juillet 1945, mais il y troque son siège pour un autre au Sénat en 1946, où il assurera la présidence du groupe communiste jusqu’en 1954. Il est, en outre, porté au maïorat de Roux en 1947, combiné à l’échevinat de l’Instruction publique, grâce à une coalition avec le Parti socialiste belge (PSB). Il est toutefois forcé à la démission en juin 1950 à la suite d’un bras de fer avec le Crédit communal de Belgique qui refuse d’attribuer des subsides sans augmentation des taxes à sa commune désargentée. Glineur temporise durant plusieurs mois, appelant à de nouvelles élections locales, mais les socialistes quittent la majorité, ralliés par trois ex-communistes dont un échevin, mettant en minorité le maïeur au profit du PSB. Le communiste se résigne en janvier 1951 et en ressort politiquement très affaibli, surtout au regard des siens qui n’ont pas apprécié son obstination, estimant maladroite sa réaction au conflit. EN fait, sa gestion très personnelle de Roux suscite des critiques répétées du Bureau politique dès 1948, marquant le début d’un divorce qui prendra quinze ans à aboutir. Sa relation avec son frère Georges se détériore aussi.
Blessé, dans une semi-disgrâce, Henri Glineur ne s’occupe bientôt plus que de la trésorerie de la fédération du PCB de Charleroi de 1950 à 1952, puis de la commission provinciale de ses mandataires entre 1952 et 1954, ainsi que du comité permanent du Congrès wallon qu’il copréside sans zèle depuis 1945 pour représenter son parti, avant de perdre son siège de sénateur en 1954, dans le contexte étouffant de la guerre froide et du déclin du PCB. Surmené, vieilli, malade, il se replie sur le travail d’opposition communale à Roux, sur la coopérative La Fraternelle et sur la présidence de la Confédération générale indépendante des pensionnés de Belgique et de l’Amicale des anciens de Buchenwald. Il exprime pourtant plusieurs fois son malaise à ses camarades. Dans une note interne de 1958 intitulée « L’art de démonétiser un militant », il déplore l’absence de reconnaissance à son égard, comme, entre autres choses, de ne pas avoir représenté le PCB à Moscou en 1957 pour le quarantième anniversaire de la Révolution russe. Mais rien n’entrave sa placardisation progressive.
Mis sur la touche, Henri Glineur ne joue plus qu’un rôle mineur au PCB, n’approuvant pas les effets du congrès de Vilvorde de 1954 qui entame une déstalinisation précoce. Marginalisé, l’ex-verrier est stupéfait de ne pas être réélu, pour cause de rajeunissement de l’appareil du parti, au Comité central lors du congrès d’avril 1960. Il refuse désormais de céder la majeure part de sa pension de sénateur à son parti comme c’est la norme. Glineur pointe le refus de la direction d’aménager ses cotisations. Empiré par une altercation avec Raoul Baligand, un poids lourd de sa fédération, le conflit s’aggrave après la grève de l’hiver 1960-1961 contre la loi unique et se superpose aux tensions idéologiques très fortes au sein du PCB. Critiquant vertement la politique de coexistence pacifique et l’attitude de l’URSS dans la crise des missiles à Cuba en 1962, accusé par les siens de se croire au-dessus des règles et de la discipline financière du parti, Glineur rejoint en 1963 son ami Jacques Grippa dans la scission maoïste, se coupant pour de bon de ses anciens camarades, y compris de son frère Georges. S’en suit une série de voyages politiques, en Albanie (1963), en Chine et en Corée du Nord (1964), qui présage la création d’associations d’amitiés belgo-chinoise et belgo-albanaise. Très valorisé par les grippistes pour son glorieux passé, il est placé à la présidence d’un Parti communiste wallon (PCW), très vite fantomatique. Glineur parvient toutefois aux élections communales de 1964 à garder son siège de conseiller communal à Roux, cas unique pour les grippistes, au détriment du PCB, mais il quitte J. Grippa en 1967 avec la cinquième et plus forte dissidence de son parti déjà à l’agonie, au profit d’un groupuscule encore plus minuscule, le Parti communiste marxiste-léniniste de Belgique (PCMLB).
Âgé de 71 ans, Henri Glineur met un point final à sa carrière, en quittant le conseil communal de Roux en 1970. Il meurt le 28 janvier 1978 à Jumet au cours d’une intervention chirurgicale et est enterré le 1er février à Roux en présence d’une foule importante.
Henri Glineur a longtemps présenté un profil idéal pour le PCB. Le communiste a affronté un nombre extraordinaire d’épreuves propres aux militants ouvriers de sa génération : hiercheur, orphelin à treize ans, verrier, jeune garde socialiste, partisan bolchéviste, syndicaliste, pionnier du communisme belge avant même la fondation du PCB, cible de retentissants procès politiques (1923, 1931-1932), député-ouvrier, résistant, déporté, révolté de Buchenwald, sénateur, bourgmestre et, enfin, maoïste. Quelle case n’a-t-il pas coché ? Contrairement à beaucoup de pionniers du communisme, qui plus est ouvrier, Glineur est peu invité à Moscou et n’a jamais été un kominternien. Il est plutôt discret lors de la guerre d’Espagne, même s’il n’aurait sans doute pas pu être brigadiste, et durant la grande grève de 1960-1961. Il n’a pas été ministre à la Libération, bien qu’il ait été proposé pour les Travaux publics (mais refusé par le Premier ministre Achille Van Acker. La vie politique de Glineur traverse à toute vitesse un demi-siècle dense de tumultes politiques. Ce mineur, issu d’une famille ouvrière sans-le-sou, a réussi, grâce à son parti, à s’élever au-delà de tout espoir qu’aurait permise sa condition sociale initiale, mais son isolement après la mésaventure de son maïorat de Roux pointe à nouveau la grande difficulté du PCB à préserver ses meilleurs militants et à capitaliser sur leur popularité dans la classe ouvrière (à l’image, par exemple, de René Desnos*). Henri Glineur a parcouru un chemin proche de celui de Julien Lahaut, se révélant presque en son alter ego du Pays Noir, avant de décevoir ses camarades et de se les mettre à dos. Plus remarquable encore, le nom Glineur pourrait quasi être synonyme de communisme carolorégien car, si Henri l’a personnifié de 1920 à 1950, c’est son jeune frère Georges qui l’incarnera clairement jusqu’à la disparition du PCB en 1990. Tous deux l’ont figuré dans son approche municipaliste, avec un ancrage long dans deux communes ouvrières du pays de Charleroi (Roux et Courcelles). C’est un cas de figure plutôt exceptionnel en Belgique, mais pas en France à l’instar par exemple des frères Marcel, Paul et Louis Dupont qui ont façonné le PCF à Longwy (département de Meurthe-et-Moselle, France) de l’entre-deux-guerres aux années 1960.
Par Adrian Thomas
ŒUVRE : Du pain et des roses pour les vieux, s.l., 1937 – La pension des vieux mineurs : discours prononcé au parlement par Henri Glineur, député de Charleroi, Bruxelles, Germinal, 1937 – Sauvons la Wallonie : rapport présenté à la première conférence des communistes wallons le 8 janvier 1938 à Liège, Bruxelles, Germinal, 1938 – « Budget du ministère du Travail et de la Prévoyance sociale de 1947. Discours prononcé au Sénat par M. Glineur, séance du 16 juillet 1947 », Moniteur belge, ??? – Discours prononcé le 7 février 1951 au Sénat sur la politique communale de Roux par le sénateur H. Glineur, ancien bourgmestre, Bruxelles, SPE, 1951 – Un problème national qui intéresse un million de Belges : nos vieux ne doivent plus connaître la misère ! Le programme revendicatif immédiat du PCB, Bruxelles, PCB, 1952 – Avec MINNEBO A., Middenstanders handelaars, ambachtslieden, zelfstandige werkers, vrij verzekerden wat moet u weten over de nieuwe pensioenwet voor de zelfstandigen – La Nouvelle loi sur les pensions des indépendants et des assurés libres, Bruxelles, PCB, 1954 – Les soins médicaux et frais pharmaceutiques gratuits : à nos vieux papas et vieilles mamans, Châtelineau, Confédération indépendante des pensionnés de Belgique, 1960 – Avant-propos de ROCHETTE D. et VANHAMME J.-M., Les Belges à Buchenwald et dans ses kommandos extérieurs, Bruxelles, éd. Pierre De Meyere, 1976.
SOURCES : CArCoB, CCP, dossier Glineur Henri, n°3046-124 pièces – VAN MOLLE P., Le Parlement belge, 1894-1969, Gand, Erasmus, 1969, p. 157 – Les Belges à Buchenwald et dans ses kommandos extérieurs, Bruxelles, éd. Pierre De Meyere, 1976 – COLIGNON A., « GLINEUR, Henri, Jean-Baptiste », dans Nouvelle Biographie nationale, t. IV, Académie royale de Belgique, 1997, p. 186-188 – COLIGNON A., « GLINEUR Henri », Encyclopédie du Mouvement wallon, t. II, Charleroi, Institut Destrée, 2001, p. 726 – GRIPPA J., Chronique vécue d’une époque. 1930-1947, Bruxelles, EVO, 1988 – RIKIR É., Le PCB et la scission « grippiste » de 1963, Bruxelles, CArCoB, 2002.