Né en 1776 à Caen (Calvados) ; boucher dans cette ville en 1812.
François Aubert fut condamné à cinq ans de détention par la Commission militaire chargée de poursuivre les manifestants arrêtés après les troubles des subsistances de mars. Il y avait pris part en dépit d’une certaine aisance. Peut-être parce qu’il n’avait « pas la réputation d’un homme paisible », il s’était joint aux manifestants qui avaient bousculé le préfet. On retint qu’il avait « demandé que le grain fût taxé » et « tenu des propos tendant à exciter du trouble ». Il fut libéré en 1814, lors de la grâce collective accordée par le duc de Berry aux survivants de cette affaire. Voir Goujeon Jeanne.
SOURCE : Arch. Dép. Calvados, série M, liasse crise de 1812.