Né en 1801, peintre en stores à Paris, demeurant rue de Bellefonds, exclu de la garde nationale après Juin 1848, Joseph Ferdinand Audry fut ultérieurement délégué du Comité démocrate socialiste. Objet d’une perquisition pour complot, le 29 janvier 1849, membre de la Commission de secours en faveur des familles de détenus politiques, il s’enfuit en Belgique à la suite de l’insurrection de décembre 1851 ».
Franc-maçon, il avait appartenu à la loge spiritualiste « L’Étoile de Bethléem ». Exilé à Londres, il fut membre de la loge des proscrits des « Philadelphes ». En 1855, il était l’un des dignitaires du « Temple mystique » à Londres (voir Berjeau Jean*.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 1459. — André Combes, « Des origines du Rite de Memphis à la Grande loge des Philadelphes, 1838-1870 », Chroniques d’histoire maçonnique, n° 34, 1985. — Notes de M. Cordillot.