COSTE [Bouches-du-Rhône]

Membre du conseil d’administration du syndicat national des chemins de fer, Coste fut délégué avec Eugène Guérard et Alexandre Le Guennic pour représenter ce syndicat au 10e congrès de la CGT tenu à Marseille en octobre 1908.

Il y défendit le mandat de la Bourse du Travail de Marseille, dont il était porteur, tendant au maintien de la résolution du congrès d’Amiens (1906), qui avait approuvé la suspension des relations du bureau confédéral avec le secrétariat syndical international, tant que ne seraient pas portées à l’ordre du jour des congrès internationaux les questions de la journée de huit heures, de la grève générale et de l’antimilitarisme.

Coste présenta à ce même congrès de Marseille un ordre du jour, de tendance contraire, émanant du groupe de Rouen (Seine-Inférieure, seine-Maritime) du Syndicat national des chemins de fer, proposant que « la question de l’attitude de la classe ouvrière en temps de guerre ne soit pas discutée au congrès », ordre du jour qui fut d’ailleurs repoussé.

Coste donna son adhésion au « Comité d’union syndicaliste » où se rassemblèrent les réformistes de la CGT : Eugène Guérard (Chemins de fer), Keufer (Livre), Cleuet (Employés), Renard (Textile), etc. Il collabora au journal du Comité : L’Action ouvrière.