En 1855, Babin appartenait à une société secrète affiliée à la Marianne dans l’arrondissement de Chinon (Indre-et-Loire). Le 6 octobre 1855, le tribunal correctionnel de Chinon le condamna à deux ans de prison et 150 F d’amende. Voir Berthelot Gilles* et Copin*.
La Gazette des Tribunaux ajoute à la peine prononcée par le tribunal de Chinon cinq ans d’interdiction de droits civiques et une participation solidaire aux dépens. Babin aurait été prêt à soutenir en août la tentative de la Marianne d’Angers (Voir François Attibert*). Toujours selon la même source, Babin aurait vu, en appel à Tours, sa peine de prison portée de deux à quatre ans.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, P 1248. — Gazette des Tribunaux, 23 novembre 1855.