COSTE Marcel [COSTE Joseph dit Marcel]

Fils d’un employé, Louis Coste et d’Esther Ecarlat, ménagère, Joseph Coste se maria à Rezé (Loire-Inférieure) le 8 avril 1902 avec Eugénie Duchêne originaire de Vendée.

Marcel Coste avait adhéré, dès sa jeunesse, selon Ludovic Clergeaud, au groupe socialiste « Anjou-Poitou-Vendée » devenu ensuite la Fédération autonome de Charente-Inférieure-Vendée.

En 1904, il avait été élu conseiller municipal de Rochefort. À plusieurs reprises (1905, 1909, 1912, 1914) il fut délégué aux congrès de la Fédération. Arrivé en 1910 en Vendée, il participa activement à la constitution de la Fédération socialiste de Vendée en 1911 qu’il représenta aux élections cantonales puis aux élections pour le conseil général des Sables-d’Olonne où il recueillit 95 voix en 1913, et enfin aux élections législatives de 1914 dans la 2e circonscription de Fontenay-le-Comte (Vendée). Sa candidature contre le candidat républicain (docteur Perrier, radical-socialiste) fut contestée, notamment par les cheminots dont Perrier avait défendu les revendications. Coste au premier tour rassembla 1 210 suffrages contre 7 257 à Perrier pour lequel il se désista et qui fut élu.

Il fonda un certain nombre de sections dans le sud de la Vendée (Benet, Damvix, Sainte-Gemme-La-Plaine, La Chapelle-Thémer), s’engagea en novembre 1914 au 91e de ligne qui, de sa garnison de Mézière, avait été refoulé à Nantes et mourut le 13 mars 1915 sur le front de la Marne.