Né vers 1800 à Bourges Argental (Bourg-Argental) (Loire) ; ouvrier menuisier ; insurgé des 5 et 6 juin 1832.
En 1832, Jean-Baptiste Bachez et sa femme habitaient Paris, rue de Charenton (VIIIe arr., maintenant XIIe). Il fit partie des individus arrêtés à la suite de l’insurrection des 5 et 6 juin. Accusé de paroles séditieuses et d’attentat contre le gouvernement avec circonstances atténuantes, Bachez fut condamné en cour d’assises à six ans de détention sans exposition le 18 août 1832 et fut incarcéré à Sainte-Pélagie jusqu’au 19 juillet 1835. Il séjourna ensuite dans la citadelle de Doullens, réservée aux détentionnaires. Il fit partie des bénéficiaires de l’amnistie du 8 mai 1837 et il fut dirigé vers Paris où l’on perd sa trace.
SOURCES : Arch. Nat., BB18/1330, BB18/1367, CC 597. — Arch. Dép. Paris (Seine) DY 8. — Arch. Dép. Somme Y 15. — Bibl. Hist. de la Ville de Paris, mss. 1213. — Notes de Th. Bouchet et J.-C. Vimont. — Fichier Eclatdebois d’Aide à la reconstitution de l’état-civil parisien. – Journal des débats, 19 août 1832.