Maréchal-ferrant à Sainte-Eulalie-d’Ans (Dordogne), officier municipal.
En 1794, Baleyte fut inculpé pour excitation à l’abandon du travail parmi les ouvriers de la Forge d’Ans. Depuis juin 1794, en effet, l’agitation était grande dans ce milieu, particulièrement chez les ouvriers les plus mal rétribués, à savoir les maçons réquisitionnés à la Forge. Mis en cause par une lettre du directeur de la Forge, Baleyte fut convoqué devant l’administration du district. Il affirma avoir dit seulement qu’il y avait un arrêté du Comité de Salut public qui accordait aux ouvriers un tiers en sus du salaire de 1790 (13 novembre 1794).
Les poursuites furent abandonnées contre Baleyte, mais l’agitation ouvrière continua. Après la grève du 8 au 11 novembre 1794, le salaire du maçon passa de 36 à 40 sous ; le 13 décembre il sera porté à 50 sous, après une pétition adressée au représentant de la Convention à Périgueux. Voir Léonard Durand dit Piala*.
SOURCE : « L’An III », dans Bulletin de la Société d’Archéologie et d’Histoire du Périgord, 1931.