Par Michel Cordillot
Né vers 1825, élève en pharmacie et demeurant à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1848. Au mois d’avril, Jean Antoine Barelle figura parmi les inculpés dans l’affaire dite des Montagnards, mais le 12 mai suivant, la chambre des mises en accusation rendit en sa faveur un arrêt de non-lieu.
Le 22 juin, alors qu’il travaillait à l’atelier communal de la Plaine, il quitta son travail pour aller prendre une part active à l’insurrection. Il se battit notamment sur les barricades de la place Aux-Œufs. Dénoncé, il fut arrêté le 28. Au terme du procès, en dépit des lourdes présomptions qui pesaient sur lui, il fut acquitté de manière assez inexplicable.
Par Michel Cordillot
SOURCE : Cour d’Assises de la Drôme. Procès des accusés de juin de Marseille, Marseille, impr. nationale-association d’ouvriers, 1849.