Par Jean Risacher
Chansonnier demeurant à Paris ; mort au début juin 1851
Chansonnier demeurant à Paris, membre de la Société des Droits de l’Homme (SDH), Victor Basière avait déjà été condamné pour avoir distribué La Nicostrata. Il fut arrêté lors des journées insurrectionnelles d’avril 1834 et fut libéré par non-lieu à suivre. Parmi les papiers saisis à son domicile, on trouva de nombreuses lettres de personnalités diverses comme Laponneraye, Laure Grouvelle, etc. ainsi qu’un Épître à Basière, poésie de Ch. Rousselle qui lui est dédicacée. Réciproquement des lettres ou des chansons de lui furent trouvées dans les bureaux de La Tribune, une chanson (en 1834), ou chez d’autres inculpés, comme A. Marchais, puis plus tard chez la veuve Clément*, inculpée dans l’affaire Fieschi (août 1835), et chez Dupoty, inculpé dans l’affaire Quénisset (septembre 1841), une chanson.
Par Jean Risacher
ŒUVRE : Air des Trois couleurs (à La Tribune). — Frères, serrons nos rangs (chez Dupoty).
SOURCES : Cour des Pairs. Procès politiques, 1830-1835, Inventaire dressé par J. Charon-Bordas, Paris, Archives Nationales, 1983. CC 600 d 1 n° 52 ; 614 d 3, p. 268-323 ; 617 d 5. — Cour des Pairs. Procès politiques, 1835-1848, Inventaire dressé par J. Charon-Bordas, Paris, Archives Nationales, 1984 CC 681 d 8 n° 86 ; 786 lre liasse. — Alain Faure, Conflits politiques et sociaux au début de la monarchie de Juillet, 1830-1834, mémoire de maîtrise, Paris X, 1974, p. 151. — Notes de Pierre Enckell. — La République, 6 juin 1851.