BAUD Henri

Par Notice revue et complétée par Ph. Régnier

Né le 13 octobre 1806. Avocat saint-simonien, beau-frère d’Olinde Rodrigues*. Se présentant comme le fils unique d’un « prolétaire » considérablement enrichi « par la force de ses bras », Henri Baud se déclarait lui-même un « prolétaire » en arguant du fait que sa famille l’avait repoussé en raison de ses convictions saint-simoniennes et d’une liaison avec une femme de condition et de religion différentes de celle de sa mère.
Signalé dans les rangs saint-simoniens dès 1828, il était considéré comme un propagandiste saint-simonien dans la classe ouvrière parisienne, en 1831 et 1832 et appartenait au second degré des prédicateurs et écrivit dans Le Globe en 1832.
Conseil de Holstein* lorsque celui-ci dirigea une fabrique de bougies en 1838, il a, semble-t-il, occupé, dans les années 1840, des responsabilités dans la Compagnie de chemin de fer de Paris-Saint-Germain.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article25941, notice BAUD Henri par Notice revue et complétée par Ph. Régnier, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

Par Notice revue et complétée par Ph. Régnier

SOURCES : Bibl. Arsenal, Fonds Enfantin, ms. 7 613/80, 7 622, 7 668/37. — Procès des saint-simoniens, 1832, dépositions. — Œuvres de Saint-Simon et d’Enfantin Troisième volume des Prédications, séance du 27 novembre 1831, p. 253. — H. d’Allemagne, Les Saint-Simoniens 1827-1837, Paris, Gründ, 1930, p. 125

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