Né le 1er mai 1824 à La Charité-sur-Loire (Nièvre) ; menuisier ; insurgé de 1851.
Fils d’un menuisier, Ferdinand Baudelin était lui-même menuisier à La Charité-sur-Loire en 1851, marié et père d’un enfant. Affilié à la société secrète de Précy (Cher), Considéré comme « chef de complot », à l’origine du rassemblement armé, républicain et populaire, du Val de Loire au mois d’octobre, comme membre de sociétés secrètes démocratiques, il fut condamné par la Commission militaire en janvier 1852 à être transporté dix ans à Cayenne. Selon d’autres sources, il aurait été transporté à Douéra (Algérie) sur décision de la commission mixte du Cher et aurait bénéficié d’une remise de peine en 1853.
Voir Alliot Jean*, Balland Jean*, Brault Henry*, Brault Louis*, Cassiot Claude*, Chauveau Jacques*, Compain Hubert*, Despogny Claude*, Laurent Gabriel* Laurent Martin*, Lerasle Joseph*, Lourdin Étienne*, Monnin Jean*, Podot Hippolyte*.
Baudelin est signalé, en 1855, comme propagandiste de la « démagogie » et adhérent de la Marianne. Voir Chabanne Henri*.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/399 ; BB 30/410, P. 1178. — Arch. Dép. Cher, série M. Police Politique 50 ; 25 M 109. — Arch. Dép. Nièvre, état civil. — Notes de B. de Gauléjac et M. Pigenet. — Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Ferdinand Baudelin — Notes de Valentine Dumas.