Serrurier-mécanicien de Troyes (Aube).
Après la révolution de Février, Baulard représenta sa corporation auprès du « Comité des ouvriers unis » de la ville. Lorsque se forma le « Comité républicain radical et central de l’Aube », proche de La Réforme, il fut dit qu’il en faisait partie, allégation qu’il démentit formellement le 16 mars 1848. Le même jour, il participait, au contraire, à la formation d’un « Comité républicain départemental des Travailleurs », opposé aux radicaux, et qui décida de soutenir pour les élections à la Constituante une candidature ouvrière, celle de l’ouvrier Henry Finot. Voir Person* pour le « Comité des ouvriers unis », et Vivien*, pour le « Comité républicain départemental des Travailleurs ».
SOURCES : Bibl. Mun. de Troyes, Journaux La Voix du Peuple, La Sentinelle républicaine, Le Propagateur de l’Aube.