COUPRY Fernand

Le père de Fernand Coupry, membre du Parti socialiste, lui inculqua de bonne heure l’esprit militant. Il adhéra aux Jeunesses socialistes.
Il entra aux chemins de fer comme apprenti le 1er octobre 1932. Il fut fortement marqué par 1934, année dominée par le combat antifasciste et par la victoire du Front populaire. Fernand Coupry témoigna avoir fait grève en 1936 en dépit des réserves d’« un syndicat pas très combatif [...] Ce fut la plus grande grève de [s]a vie, trois semaines ».
Parti au service militaire en 1938, il resta dans l’armée, la guerre déclarée.
À la fin de la guerre, il revint à la SNCF à Sotteville-Quatre-Mares (Seine-Inférieure, Seine-Maritime). Gravement malade, après un long séjour en sanatorium, Fernand Coupry fut muté à Argentan (Orne) peu avant le débarquement. Il adhéra au syndicat CGT.
Devenu trésorier du syndicat d’Argentan et environs, il collecta les fonds de solidarité de la grève d’août 1953. Il fut délégué aux activités sociales locales, responsabilités qui l’entraînèrent à de nombreux déplacements à Caen (Calvados) et Paris.