BAZIN Napoléon

Napoléon Bazin fut membre de diverses sociétés, sans doute dès la Société des Familles, puis la Société des Saisons, les Travailleurs Égalitaires et les Nouvelles Saisons. Il collabora aussi à L’Atelier. Il était toujours de ce fait suspecté lorsque des troubles apparaissaient. Il fut ainsi compromis, dès l’attentat du 28 juillet 1835, dans l’instruction du procès Fieschi* (30 janvier-15 février 1836), mais il bénéficia d’un non-lieu à suivre, prononcé avant l’ouverture des débats. On reparla de lui lors des journées de mai 1839. Il fit l’objet d’un rapport du préfet de police, mais il n’y eut pas d’instruction menée à son encontre.
Après l’attentat commis le 13 septembre 1841 contre les ducs de la famille royale, Napoléon Bazin fut également poursuivi à l’occasion du procès Quénisset*, mais là il fut condamné par la Cour des Pairs en décembre 1841 à cinq ans de détention et fut écroué dans la citadelle de Doullens. Gracié le 4 octobre 1844. Il participa à la révolution de 1848 et, le 12 avril 1848, il écrivit : « Je déclare que toute la partie du document Taschereau qui me concerne est tirée des dossiers du procès Quénisset. » Voir Jacquemin* et Auguste Blanqui*