Né en 1820, aux Assions (Ardèche), mort en 1902 aux Assions. Cultivateur aux Assions (canton des Vans). Très violent, un jour d’élection, aux Vans, Joseph Béalet aurait bousculé les gendarmes et jeté l’urne dans la rue. Pour la part qu’il avait prise à la marche des paysans démocrates-socialistes des Assions sur Largentière, et pour la crainte qu’il inspirait, il fut condamné le 7 décembre 1851 à la déportation à Cayenne par la Commission mixte de Privas. Il fut effectivement déporté à Cayenne, d’où il réussit à s’évader. La loi réparatrice de 1881 lui permit d’obtenir une pension de déporté de 1.200 francs par an, qu’il toucha aux Assions durant plus de vingt ans. Voir Fabre Joseph-Vincent*, Froment Bruno*, Matal Victor*
SOURCE : Arch. Dép. Ardèche, série M, liasse Exécution de la loi de 1881.