BELLANGER François [participa à une émeute de la Marianne]

François Bellanger était ouvrier de carrière ou carrier et demeurait aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Il était marié, père de trois enfants. « Il était laborieux, mais ardent, exalté, et l’un des agents les plus actifs du socialisme parmi les populations ouvrières de nos contrées ». (Rapport du 13 février 1857).
Impliqué dans l’émeute de la Marianne, des 26-27 août 1855, il fut condamné le 22 octobre 1855 par les Assises d’Angers (Maine-et-Loire) à la déportation simple, peine commuée en dix ans d’emprisonnement le 14 mars 1857, ramenée à cinq ans le 21 novembre 1858. Il n’avait subi antérieurement aucune condamnation. Il fut incarcéré le 27 février 1855 à Belle-Île-en-Mer(Morbihan) et fut transféré le 14 janvier 1858 au Mont-Saint-Michel (Manche).
Liste des 27 condamnés par la Cour d’assises de Maine-et-Loire (affaire de la Marianne), le 22 octobre 1855 :
Bellanger François, Besnier Simon*, Beziau Jean*, Briand Henri*, Buteau Jacques*, Carlos Charles*, Cochin Charles*, Cordier Pierre*, Coulbault François*, Deslandes Alexandre*, Dordigné* ou Dorgigné Jean*, Duveau François*, Flon Louis*, Gaignard Noël*, Gavalan Julien*, Gazeau Eugène*, Goré Adolphe*, Juteau Pierre*, Legangneux Louis*, Loiseleur Pierre*, Réveillon Pierre*, Réveillon Sébastien*, Richard Jean fils*, Soyer Thomas*, Tiberge François*, Vivant Jean-Pierre*, Voisine Mathurin*.
Acquittés : Baudouin Charles*, Bazot Charles*, Bignon Pierre*, Bourgneuf François*, Chevret Étienne*, Chotard Étienne*, Dauphin Toussaint*, Tixier.*
Voir Attibert François : liste des personnes condamnées pour affiliation à la Marianne en Maine-et-Loire (1855-1856).