BELLE Jean-Pierre

Cordonnier à Lyon (Rhône), demeurant au centre ville, Jean-Pierre Belle fut arrêté lors des journées insurrectionnelles d’avril 1834. Il fut remis en liberté par un non-lieu à suivre. Militant communiste actif au sein d’une « Société de l’Avenir », que la police considérait comme « une fraction de celle des Familles » (sur la forme lyonnaise de la Société des Familles, Voir Joseph Benoît*). On saisit à son domicile au mois d’août 1840 des tracts lithographiés reproduisant certains documents du livre de Buonarroti : « Fragment d’un projet de décret économique », « Lettre à Gracchus Babeuf du 30 pluviôse an IV » et « Réponse de Gracchus Babeuf du 28 germinal an IV ». Il était également membre de la Charbonnerie réformée (à supposer qu’il ne s’agisse pas de la même Société de l’Avenir) qui se manifesta à Lyon dans les banlieues ouvrières des Brotteaux et de la Croix-Rousse vers 1841 et qui affirmait une nette tendance socialiste. Il fut condamné à trois mois de prison, par défaut, le 4 février 1842, lors du procès de cette organisation devant le tribunal correctionnel de Lyon. Voir : Auzat Guillaume*, Beaune Nicolas*, Blache Louis*, Blain Étienne.*, Blaise Auguste*, Boirivant Claude*, Bourrat Bernard*, Briémont Pierre*, Briquemont*, Buisson Benoît*, Buisson Charles*, Canard Claude*, Cardon Pierre*, Carle Antoine*, Cattin Jérôme*, Cazalegno*, Clavel Antoine*, Comte Claude*, Corsand François*, Dibied Claude*, Doré Charles*, Dufour Jean*, Dumont Léon*, Durand Jean*, Fruh Joseph*, Gandy Férréol*, Garin Charles*, Gentil Jean-Claude*, Gibert Pierre*, Grégoire Benoît*, Guibier François*, Juénin Étienne.*, Lhopital Fruh*, Margueron Louis*, Mayet François*, Michalon Jean-Jacques*, Micoud Just-Henri*, Monthoux Nicolas*, Nagelin Jean*, Neberg Jean-Gaspard*, Neubert Gaspard*, Ode Camille*, Picot Joseph*, Pongibo Joseph*, Rey Joseph*, Richard Grégoire*, Rosset Louis*, Sauge Jean-Louis*, Thomasset Felix-Joseph*, Venture Alphonse*, Vermorel Antoine*, Vindry Étienne*