BENOÎT Élisabeth.

Par Laurence Dupérier

Née vers 1811 ; sympathisante saint-simonienne.

Issue d’un milieu modeste, populaire et artisanal, elle demeurait 33, rue du Faubourg Saint-Martin (Ve arr., maintenant Xe). Élisabeth Benoît fut l’une des nombreuses correspondantes du Globe. Lors d’une lettre adressée à ce journal, elle soulignait l’intérêt suscité par la doctrine saint-simonienne et témoignait de l’espoir qu’elle faisait naître chez le peuple ainsi que chez les femmes. Elle aspirait donc à une société nouvelle et égalitaire remplaçant ainsi des institutions arbitraires et « le roi parjure, le juge vénal, le noble sot et vain... » comme elle l’écrivait.
Enfin, elle souhaitait vivement adhérer à ce mouvement et se proposait d’effectuer des travaux littéraires pour le triomphe de la doctrine saint-simonienne.
La rédaction du journal Le Globe, intéressée par ses propos, inscrit en note sur sa lettre : « Surtout aller voir cette dame. "

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article26215, notice BENOÎT Élisabeth. par Laurence Dupérier, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

Par Laurence Dupérier

SOURCES : Bibliothèque de l’Arsenal, Fonds Enfantin, ms. 7 608. — Michèle Riot-Sarcey, De la liberté des femmes : lettres de dames au Globe, Paris, côté-femmes éditions, 1992. — Michèle Riot-Sarcey, La démocratie à l’épreuve des femmes : trois figures critiques du pouvoir (1830-1848), Paris, Albin Michel, 1994. — Note de Ph. Régnier.

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