Ouvrier parisien, Béranger adressa fin 1830 une pétition à la Chambre des députés, regrettant d’abord que les prolétaires « ne soient pas admis à la Chambre pour parler de leurs semblables », il proposait un nouveau processus : « Tous les prolétaires pourront demander l’aumône quand ils n’auront pas d’ouvrage. Tous les riches oisifs seront forcés de la faire. »
SOURCES : Alain Faure, Conflits politiques et sociaux au début de la monarchie de Juillet, 1830-1834, Mémoire de Maîtrise, Paris X, 1974, p. 114. — Note de J. Risacher.