Caroline Acrain, « femme du peuple », avait épousé Charles Béranger. Elle avait adhéré avec enthousiasme à la religion saint-simonienne et devint l’une des correspondantes du Globe, journal des saint-simoniens. Devenue une fervente saint-simonienne, elle se disait en particulier convaincue que la régénération de la société serait le fait de la classe ouvrière. Elle fut sous-directrice de la maison d’association installée rue Popincourt à l’intention des ouvriers du VIe arrondissement de Paris.
SOURCES : Bibl. de l’Arsenal, Fonds Enfantin, ms. 7 608.19 et 7 815. — H. d’Allemagne, Les Saint-Simoniens 1827-1837, Paris, 1930, p. 357. — Michèle Riot-Sarcey, De la Liberté des femmes, Lettres de dames au Globe (1831-1832), Paris, Côté-femmes, 1992. — Notes de Ph. Régnier et Michèle Riot-Sarcey.