Né vers 1821. Tailleur d’habits en Haute-Vienne. Après le coup d’État, Auguste Berlier connut la misère de l’exil à Londres, où il devait vivre avec 4 shillings par semaine. Il accusa Schoelcher répartiteur des fonds collectés pour les exilés, de « faire danser l’anse du panier ». De retour en France, il fut impliqué dans l’affaire dite du Comité révolutionnaire, lié à la « Commune révolutionnaire » londonienne de Félix Pyat et de Marc Caussidière. Le 22 juillet 1853, la 6e chambre correctionnelle de la Seine le condamnait à cinq ans de prison, 6 000 F d’amende et dix ans de surveillance. Il avait été inculpé d’affiliation à sociétés secrètes, d’attaques à la propriété, de provocation de l’armée à la révolte, de provocation à l’assassinat, d’outrages à la religion, de détention d’armes. Il avait, en outre, distribué des écrits de Victor Hugo et de Félix Pyat. Voir Raynaud A.*
SOURCE : Arch. P.Po., A a/434.