Gustave Lefrançais* dépeignait Adolphe Bertron comme un « vieux maniaque de l’école lerousienne », ce qui ne l’empêchait pas de le proposer comme candidat ouvrier unique pour toutes les circonscriptions de Paris, aux élections législatives de 1863. Cette suggestion ne fut pas retenue, mais une réunion de délégués ouvriers qui se tint rue Oberkampf (XIe arr.), chez Charles Beslay*, décida, s’il était possible, de présenter un candidat dans chacune des circonscriptions.
SOURCES : G. Lefrançais, Souvenirs d’un Révolutionnaire, Bibl. des « Temps nouveaux », n° 27, Bruxelles s. d., préface de L. Descaves, fév. 1902, XII + 604 p., rééd. Paris, SEF/Tête de Feuilles, 1972, p. 266-268).