Né le 18 septembre 1822 à Coulonges-Thouarsais (Deux-Sèvres), mort le 5 février 1905 à Sainte Verge (Deux-Sèvres) ; vigneron à Sainte-Verge ; "Marianneux".
Jean-Jacques Bidault était le fils de Jean Bidault, cultivateur, et de Marie Marolleau. Il épousa Rose Bouet, ayant 10 ans de plus que lui, fille de vignerons de Sainte-Verge où le couple vint s’installer à la fin de la décennie 1840, après avoir habité dans la commune voisine des Hameaux à Belleville (actuellement Thouars). En 1856, ils avaient deux enfants (un fils Jean et une fille Marie) en vie.
Jean-Jacques Bidault (Bidaud) fut condamné à trois mois de prison par le tribunal correctionnel de Bressuire, le 13 septembre 1856, pour affiliation à la société secrète la Marianne (voir Milllault Pierre-André).
En 1872, le couple résidait toujours dans la commune de Sainte-Verge, mais plus en 1881, date à laquelle leurs deux enfants mariés y habitaient. Le couple décéda dans la commune, Jean-Jacques Bidault étant qualifié de rentier.
Voir Arnault Philippe-Auguste pour la liste des « Marianneux » des Deux-Sèvres, condamnés en 185, dont ceux de Sainte-Verge.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/417, p. 1411.. — Arch. Dép. Deux-Sèvres, Registre des jugements du tribunal de Bressuire, année 1856 ; état civil et recensements Sainte-Verge et Les Hameaux . — Notes d’Alain Dalançon.