BIENAIMÉ Louis ou BIENAYMÉ Louis

Né à Coulommiers (Seine-et-Marne). Avocat, juge de paix, ancien député au conseil des Cinq-Cents (?). Bienaimé est-il le même que le personnage qui s’intitulait « ancien militaire de 1804 » et qui, au début du Second Empire, s’adressait, dans un placard in-4° imprimé par Napoléon Chaix (Bibl. Nat., Lb 55/2347), Aux membres de la Légion d’honneur du département de Seine-et-Marne ?
En avril 1848, Bienaymé (avec y) soutenait pêle-mêle les candidats républicains comme Jules Bastide*, fouriéristes comme Krantz*, voire des monarchistes, mais surtout il s’adressait directement aux ouvriers, en publiant deux brochures coup sur coup : Petit Livre du citoyen Bienaymé. Versement de 9 millions de francs au Trésor. Prise d’un vaisseau à trois ponts par un bateau à vapeur français et Instructions aux ouvriers de Seine-et-Marne.
Dans le second de ces écrits, particulièrement il recommandait aux ouvriers d’exiger de la République : l’éligibilité pour tous, la liberté illimitée de la presse, d’association, de discussion, l’éducation gratuite pour tous, l’abolition de la conscription, la reconnaissance des droits du travail et l’étude des questions relatives à son organisation, la réforme de l’impôt.