Né le 20 décembre 1796 à Chaux-les-Bouts (probablement Chaux-lès-Port, Haute-Saône), Billecard habita longtemps Arbois (Jura), où il était bijoutier, si ce n’est Arbouans (Doubs). Il fut arrêté lors des journées insurrectionnelles d’avril 1834 et remis en liberté par un non-lieu à suivre prononcé avant l’ouverture des débats. Quelques années plus tard, il fut à nouveau poursuivi : » Agent actif de la démagogie », il se livrait à un commerce de bijouterie « qui lui servait de prétexte pour parcourir les campagnes dans un but de propagande socialiste ». Il fut déporté en Afrique par décision de la Commission mixte du Doubs et gracié par la suite.
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/414 (Rapport du procureur général près la Cour impériale de Besançon au Garde des sceaux, 17 novembre 1855). — Cour des Pairs. Procès politiques, 1830-1835, Inventaire dressé par J. Charon-Bordas, Paris, Archives Nationales, 1983, CC 583 d 3 n° 395.