BLANCHEMAIN E.

Par J.-C. Dubos

Originaire de Rouen, officier du génie, E. Blanchemain se suicida en 1834 s’affirmant phalanstérien.
Son suicide, en janvier 1834 fut l’occasion d’une polémique. Il avait demandé qu’on inscrive sur sa tombe : « dépouille mortelle d’un phalanstérien. » Certains journaux de Paris attribuèrent ce suicide « à l’exaltation que paraît lui avoir causée le Phalanstère, nouveau système d’économie politique ». Fourier répliqua dans La Réforme industrielle du 28 février 1834 que Blanchemain s’était tué par suite d’une infirmité incurable et qu’il lui avait écrit le jour de sa mort.
Des lettres de Blanchemain à Fourier et Considerant sont conservées aux Arch. Nat. (10 AS 26 (3) et 36 (7).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article26747, notice BLANCHEMAIN E. par J.-C. Dubos, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

Par J.-C. Dubos

SOURCES : Arch. Nat., 10 AS 26 (3) et 36 (7). — La Réforme industrielle, 28 février 1834.

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