BLÉRIOT Louis, Stanislas

Né vers 1820, ouvrier du livre.

Ouvrier typographe, ou peut-être lithographe, très cultivé, domicilié à Rouen, passage d’Ernement, Louis Blériot fut membre actif du club du passage Nitrière, démocrate et socialiste.
Il se prononça, le 20 novembre 1848, pour la République démocratique et sociale, et pour la candidature de Ledru-Rollin* à la présidence de la République. Le 15 février 1849, il lança un appel pour la participation du club au banquet commémoratif de la révolution de Février. « Qui veut être républicain, dit-il à cette occasion, doit être socialiste. » Affirmation courante de 1848 à 1851, sous cette forme ou sous des formes voisines. Le 26 mars 1849, il lisait à la tribune l’article sur la résistance légale publié dans Le Peuple du jour même, et une lettre de Joigneaux* insérée dans La Réforme du 22. Son éventail politique allait donc de la démocratie socialiste rollinienne jusqu’à Proudhon*.
Voir Letellier A.*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article26773, notice BLÉRIOT Louis, Stanislas , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 23 avril 2016.

$SOUR>SOURCES : Arch. Mun. Rouen, Registre des procès-verbaux de police judiciaire concernant le club Nitrière. (Le commissaire de police, Léon Bertran, est généralement présent en personne.) — L’Émancipation normande, exemplaire de la collection André Dubuc, aimablement communiqué, le plus complet connu. (La collection ne se trouve pas dans les bibliothèques publiques.)

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