Bocquet avait été chargé par les ouvriers de transmettre leurs doléances au préfet. Il fut témoin d’un rassemblement de 150 terrassiers à la rotonde de la Villette le 24 septembre 1830 pour protester contre un arrêté du préfet de la Seine, Odilon Barrot, fixant une diminution de salaires. Il y eut 41 arrestations. Bocquet y vit là « les ouvriers les plus malheureux de Paris. ». Il protestait contre le fait que leurs journées ne leur permettaient d’acheter que les pains d’une livre et non de quatre livres...
SOURCES : Bibl. hist. Ville de Paris, NA 154, lettre au préfet du 24 septembre 1830. — Alain Faure, Conflits politiques et sociaux au début de la monarchie de Juillet, 1830-1834, Mémoire de Maîtrise, Paris X, 1974, p.97. — Note de J. Risacher.