BOCQUIN François

Né en 1802 à Lyon (Rhône), coiffeur à Paris sous la monarchie de Juillet, François Bocquin fut condamné à mort par contumace par la cour d’assise de la Seine le 29 avril 1833, pour participation à l’insurrection des 5 et 6 juin 1832. Il était en rapport avec Grignon et il fut arrêté le 30 avril 1834, à la suite des journées insurrectionnelles. Suivant les sources, soit il bénéficia d’un non-lieu (Inventaire de J. Charon-Bordas, il ne figure pas non plus dans le Tableau synoptique de Marc Caussidière), soit il fut incarcéré dans la citadelle de Doullens d’où il fut libéré après l’amnistie du 8 mai 1837 (J-C Vimont). Quoi qu’il en soit, ll n’avait pas pour autant abandonné ses idées. Il fut en effet encore arrêté en 1849 pour appartenance à une société et condamné en 1851 à huit mois de prison et à un an d’interdiction de ses droits politiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article26840, notice BOCQUIN François, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. PPo, A a/422. — Cour des pairs. Procès politiques, 1830-1835, Inventaire dressé par J. Charon-Bordas, Paris, Archives Nationales, 1983, CC 608 d 1 n° 243. — J.Cl. Vimont, La prison politique en France, Genèse d’un mode d’incarcération spécifique, XVIIIe-XXe siècles, Paris, Anthropos, 1993, 503 pages. — Note de J.-C. Vimont.

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