Il participa aux mouvements séditieux qui éclatèrent à Lyon (Rhône) et dans les communes environnantes en 1817. Jean Boeuse fut condamné par la cour prévôtale de Lyon, le 8 juin 1817, à la peine de la déportation. Écroué le 18 octobre 1817 au Mont-Saint-Michel avec vingt-deux Lyonnais, il bénéficia, comme ses compagnons de commutations de peines. Le 24 janvier 1818, la déportation fut remplacée par cinq années d’emprisonnement. Ils quittèrent le Mont peu après.
SOURCES : Arch. Nat. F 16 355 B. — J.-Cl. Vimont, La prison politique en France, Genèse d’un mode d’incarcération spécifique, XVIIIe-XXe siècles, Paris, Anthropos, 1993, 503 pages. — Note de J.-C. Vimont.