Cultivateur et ouvrier agricole à Valentigney (Doubs). Boillot fut condamné par le tribunal de Montbéliard, puis par celui de Besançon en appel (septembre 1828) à trois mois et demi de prison pour propos séditieux, outrage à la religion de l’État et outrage public à la pudeur. Les propos qui lui étaient reprochés critiquaient le principe des processions estivales et suggéraient que le gouvernement serait mieux inspiré en adoptant d’autres mesures pour soulager la misère du peuple. La condamnation fut d’autant plus sévère qu’au tribunal, l’auditoire avait semblé parfois prendre le parti de Boillot.
SOURCE : Arch. Nat., BB 18/1164.