Né en 1810 à Rouen (Seine-Inférieure). Mécanicien, ouvrier constructeur de machines chez divers fabricants de machines de Saint-Ouen (Seine), à partir de juillet 1845. Boissière était, en 1848, délégué des ouvriers de Farcot auprès de la Commission du Luxembourg : « C’est un honnête homme, un ouvrier distingué, très peu communicatif, ce qui fait qu’on ne connaît pas ses opinions politiques ».
Il semble avoir combattu en Juin 1848 à la barricade Rochechouart. Chassé de son atelier à son retour, il fut signalé par son patron qui ne lui pardonnait ni de ne pas avoir accompagné ses fils dans les rangs de la garde nationale, ni de s’être trouvé en lutte avec lui, « attendu qu’il y avait contestation pour le salaire ».
Arrêté, il resta en transportation jusqu’en novembre 1849. Voir femme Boissière*.
Arrêté, il resta en transportation jusqu’en novembre 1849. En 1854, dans l’affaire Jeune Montagne, Marianne, société secrète des départements de l’Ouest, il fut condamné à un an de prison et 500 francs d’amende. Voir femme Boissière*.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, A 2549. – Gazette des Tribunaux, 2 mars 1854, p. 224 ; 8 mars, p. 244, 4e col.