Né en 1823 à Tarare (Rhône). Ouvrier menuisier à Bordeaux (Gironde). Le 24 février 1855, Jules Bonheur fut pris en flagrant délit de réunion illégale, où l’on fêtait l’anniversaire de la révolution de 1848. Le 2 juin 1856, le tribunal correctionnel de Bordeaux le condamna à huit mois de prison pour affiliation à société secrète. Le 18 juillet de la même année, il fut encore mêlé à une affaire où étaient impliqués des membres de la société secrète l’Union, qui s’étaient réunis à Caudéran.
Le 22 juin 1857, il déclencha une grève parmi les ouvriers menuisiers de Bordeaux pour une augmentation des salaires. Le 30 juin, le mouvement durait encore. Voir Gazon Victor*, Thomas Pierre dit Réunion*.
SOURCE : Arch. Dép. Gironde, série M, Police générale, 1198.