Par Notice revue et complétée par J. Risacher
Né à Genève (Suisse) en 1811. Ouvrier graveur à Paris en 1839. Il semble avoir été avec Pierre Doy* un compagnon de Georges Meillard*, l’un des chefs de l’insurrection, partageant avec eux origine, logement et travail. Jacques Henri Bonnet fut arrêté à la suite des journées insurrectionnelles de mai 1839. Il comparut au procès de la première catégorie mais il fut acquitté par la Cour des pairs du chef de participation à l’insurrection du 12 mai 1839 par arrêt du 12 juillet 1839. Son appartenance aux sociétés secrètes républicaines ne fait pas de doute, sa qualité de propagandiste non plus. Ses doctrines, selon le ministère public, tendaient à « reprendre la conspiration de Babeuf, passée de l’état de projet insensé à une sanglante exécution ».
Par Notice revue et complétée par J. Risacher
SOURCES : Arch. Nat. Dossiers de la Cour des pairs, CC 725 ; 727 d 2 n° 12. — Gazette des Tribunaux, juin-juillet 1839 — Le Temps, juin-juillet 1839. — Cour des Pairs, Affaire des 12 et 13 mai 1839. Rapport fait à la Cour par M. Mérilhou, Imprimerie royale, 1839-1840. — Procès des accusés des 12 et 13 mai 1839 devant la Cour des pairs, Pagnerre, 1839.