CUMIN [Rhône]

Par Maurice Moissonnier

Ajusteur-monteur, cheminot à Oullins (Rhône) ; militant syndical unitaire dont l’activité locale et régionale se situa dans les années 1920.

Après les grèves de mai 1920 sur le réseau PLM, Cumin fut élu au conseil d’administration du groupe CGT des ateliers d’Oullins qui avait été décimé par les révocations. Il prit ses fonctions à partir du 23 juillet 1920 et, le 12 octobre de la même année, il entra au bureau en tant que trésorier adjoint de l’Union du réseau PLM en remplacement d’un autre militant oullinois démissionnaire nommé Bouccaud. Le 20 janvier 1921, il ajouta à cette fonction celle de trésorier des cheminots d’Oullins.
Au mois de septembre 1920, il avait représenté son organisation de base au congrès fédéral de Paris, puis en 1921 au congrès de l’Union du PLM à Nice et, à nouveau, au congrès fédéral.
En 1922, il reçut encore les mêmes mandats pour le compte de la CGTU à laquelle avait adhéré le syndicat des cheminots d’Oullins dont il continua d’autre part à être, en 1922 et 1923, le trésorier compétent et dévoué. Lorsqu’il laissa ce poste en 1924 à son successeur, Jean Bonnot, il léguait une trésorerie prospère. Il mit encore son savoir-faire au service de la construction de la Maison du Peuple d’Oullins dont il devint le 19 octobre 1923 l’un des administrateurs et il fut l’un de ceux qui contribuèrent grandement à surmonter les obstacles financiers qui s’opposaient à cette réalisation.
Cumin était en outre membre du conseil d’administration du syndicat unitaire de l’Union PLM et, en 1925, il participa avec Ernest Bouhatier aux activités d’un éphémère comité intersyndical mixte d’unité qui cherchait à surmonter la division intervenue en 1922 et comprenait des militants unitaires, confédérés et autonomes.
On lui avait enfin confié des fonctions de représentations du personnel. Il était délégué, depuis 1922, du personnel (58e catégorie) auprès du chef de service. En 1926, au moment où il fut proposé pour entrer au bureau de l’Union unitaire du PLM, il tomba malade et présenta sa démission de délégué du personnel ; le conseil d’administration du syndicat des cheminots d’Oullins, refusa, le 11 octobre 1927 cette démission et, tout en lui rendant hommage s’engagea à l’aider à remplir ses tâches multiples.
En 1928, il semble que Cumin, toujours malade ait dû renoncer à son activité militante.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article2705, notice CUMIN [Rhône] par Maurice Moissonnier, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 26 novembre 2022.

Par Maurice Moissonnier

SOURCE : Procès-Verbaux du syndicat des cheminots d’Oullins déposés à l’Union régionale CGT Rhône-Alpes.

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