Né en 1769, ouvrier maçon, puis soldat, puis manœuvre, Maurice Boquillard fut condamné en août 1828 à six mois de prison par le tribunal de Besançon (Doubs), pour avoir proféré des cris séditieux — plus fréquents dans ce ressort depuis quelque temps, note le rapport du procureur — de nature à ébranler le gouvernement et l’ordre public. Ces propos semblent avoir été des propos bonapartistes, attribuant à l’Empereur un souci de la question sociale assez éloigné de la vérité, mais qui lui fut fréquemment attribué par les classes populaires sous la Restauration.
SOURCE : Arch. Nat., BB 18/1163 et 1164.