Tisserand de Lyon. Borrel participa à l’expédition de la Jeune Italie, partie de France le 2 février 1834, qui franchit la frontière savoyarde, le 3, aux Échelles. Il fut fait prisonnier à la première échauffourée de ce qui aurait dû être le début de la libération nationale et de l’unification de l’Italie et qui fut un des plus graves échecs de Mazzini. Borrel, pleurant en pensant à sa femme et à ses cinq enfants, ne fut pas moins fusillé par l’armée piémontaise, le 17 février.
SOURCES : Émile Tersen, Garibaldi, 1962, p. 23.)