Par Notice revue et complétée par G. Beaubatie
Né le 25 septembre 1814 à Saint-Laurent, commune d’Allassac (Corrèze), mort à Brive (Corrèze) le 16 février 1870. Avocat. Républicain, socialiste.
Domicilié et exerçant à Brive, Charles Bosche fut emprisonné après le coup d’État du 2 décembre 1851, accusé d’être un « Homme des plus dangereux, correspondant et intermédiaire des représentants de la Corrèze avec les hommes les plus exaltés, communiquant les mots d’ordre, enfin le propagateur-né des journaux socialistes dans l’arrondissement de Brive ». La Commission mixte de la Corrèze le condamna à trois ans d’internement hors du département et trois ans de surveillance. Il fut emprisonné à Saintes (Charente-Inférieure) en 1852 et soumis à la loi de sûreté générale jusqu’en 1859.
Il bénéficia du décret du 2 février 1853 qui prévoyait des cas de suspension d’exécution des peines édictées par les Commissions mixtes. Voir Bourzat Pierre*
Par Notice revue et complétée par G. Beaubatie
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/396, n° 440. — Arch. Dép. Corrèze, série E., série M. — Breillout, La Révolution de 1848 en Corrèze, p. 145-146.