BOUSSON Joseph

Médecin et révolutionnaire d’Arbois (Jura). « Montagnard ». Pour calmer le peuple d’Arbois, très chaudement révolutionnaire et chez qui était grand l’orgueil d’avoir inquiété le gouvernement de Louis-Philippe, en avril 1834, comme Lyon et Paris, le commissaire du Gouvernement provisoire, Jules Grévy, nomma Joseph Bousson adjoint au maire républicain modéré, le 18 mars 1848.
Dans la profession de foi qu’il lut devant le club républicain unique d’Arbois — voir Regnault d’Épercy* et Vertet Altin* — Bousson reconnut qu’il n’avait rien fait pour hâter l’avènement de la République, mais allégua que c’était seulement l’occasion qui lui avait manqué. Il déclara que ses opinions ardemment démocratiques étaient celles d’« un médecin qui a vu, pendant six ans, dans les hôpitaux des grandes villes, les misères des ouvriers, et qui, depuis, voit chaque jour dans les campagnes les misères non moins grandes des cultivateurs ». (Séance du 4 avril 1848). Voir Klinger Joseph* et Regnault d’Épercy Eugène*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article27419, notice BOUSSON Joseph, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Volume du Centenaire de la Révolution de 1848 dans le Jura, p. 130, 212.

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