BOYER Pierre, Nicolas

Pierre Boyer était considéré, lors de son arrestation, comme le chef d’une bande qui avait attaqué les postes de la rue des Carmes et de la place Maubert (XIIe arr., maintenant Ve) dans la soirée du 5 juin 1832. À cette époque, il demeurait rue de la Montagne-Sainte-Geneviève (XIIe arr., maintenant Ve) ; il était marié et père d’un enfant. Prévenu de rébellion contre la force publique, il comparut devant les assises de la Seine le 18 octobre 1832. Il fut condamné à 5 années de réclusion sans exposition. Cette peine de droit commun ne fut pas commuée. Il fut emprisonné à Sainte-Pélagie du 20 octobre 1832 jusqu’au er mars 1834, date de son transfert à Bicêtre où il demeura jusqu’au 16 mars 1835. Il fut ensuite conduit dans la maison centrale de Clairvaux (Aube) où il fut gracié le 6 octobre 1836.
Une lithographie le représentant fut trouvée dans les papiers de Paul Mousse*, arrêté à l’issue des journées insurrectionnelles de mai 1839, avec celles de Jean-Paul Marat*, Anthony Thouret*, et autres.